Au moment de l’acquisition d’un bail immobilier, la classe énergétique d’une maison vous permet d’estimer les dépenses énergétiques associées à votre nouveau bien. Elle reste un prédicteur de l’efficacité énergétique de la propriété. Notez qu’avec un bien immobilier classé A, B ou C, le propriétaire et le locataire multiplient leurs gains en capital. Ici, vous allez découvrir les sept classifications énergétiques qui existent actuellement.
Les certificats de performance énergétique en Europe
Les certificats de performance énergétique s’appliquent en Europe depuis 2007 et sont désormais une obligation légale lorsqu’un bâtiment est vendu, loué ou construit.
Le certificat reste valable dix ans après sa délivrance.
Il indiquera l’efficacité énergétique de votre maison sur une échelle de « A » à « G », ainsi que l’échelle potentielle après modifications. « A » reste la classe la plus efficace.
Les propriétés mieux notées devraient avoir moins d’émissions de dioxyde de carbone.
Ainsi, le document affichera la quantité (en tonnes) d’émissions de CO2 produites par la propriété et suggérera dans quelle mesure cela pourrait être réduit.
Comprendre les classes énergétiques
La classe énergétique indique l’efficacité énergétique pour les biens immobiliers résidentiels. De « A » à « G », le classement change selon l’état actuel de la propriété. Autrement dit, un bien de classe A demeure extrêmement bien isolé et nécessite très peu d’énergie à l’inverse d’un logement G énergivore.
Les classes énergétiques sont répertoriées sur le Diagnostic de Performance Énergétique, en abrégé DPE. A, B, C, D, E, F, G sont les sept classes énergétiques.
Lorsqu’il s’agit de l’achat, de la vente, de trouver un logement et d’installer un emplacement, la classe énergétique reste un indice inestimable pour les deux parties prenantes. La classe énergétique vous aide à choisir un logement qui soit confortable et économe en énergie de façon régulière.
En outre, avec un immobilier dans les classes A à C, le propriétaire ou le bailleur pourra acquérir plus de bénéfices sur le bien en question.
Enfin, d’une manière pratique, le kWh EP/m2 an est utilisé pour calculer la classe énergétique. La consommation d’énergie primaire (ou EP) est exprimée en kilowattheures par mètre carré (kWh EP/m2). Celle-ci concerne le chauffage du logement, l’eau chaude et la climatisation.
Les classes énergétiques d’une maison de A à G
Classe A : le logement est plus économique. Les rénovations sont difficiles à réaliser, mais la construction neuve est envisageable. La consommation d’énergie primaire (CEP) se limite à 50 maximum.
Classe B : avec une CEP entre 51 à 90, c’est un hébergement de basse consommation. Pour devenir performantes jusqu’à ce degré d’exécution, une protection thermique soutenue, l’impénétrabilité et l’utilisation de l’énergie semblent nécessaires.
Classe C : cette classe concerne les habitats équipés d’un chauffage au gaz. La CEP demeure comprise entre 91 à 150.
Classe D : elle respecte la norme RT2005 qui concerne les utilités chauffées électriquement. Pour les années 1980 et 1990, la norme restait les foyers à combustion avec une CEP de 151 à 230 kWh EP/m2.
Classe E : Cette classe désigne les maisons avant 1979 ou plus anciennes, mais chauffées à l’électricité. La consommation d’énergie primaire est de 231 à 330 kWh EP/m2.
Classe F : ce sont des maisons plus anciennes bâties en 1948 à 1975. Leur CEP se situe à 331 – 450 kWh EP/m2.
Classe G : c’est un bâti quasiment inhabitable, son état parait critique.